Traitement de la mère :

Le diagnostic de l’infection à streptocoque B en cours de grossesse permet de proposer un traitement lorsqu'il existe.
Ce traitement peut empêcher l’atteinte fœtale ou le minimiser. On utilise des substances qui traversent le placenta afin que le fœtus en bénéficie.
On tient compte de la toxicité des substances prescrites pour la mère et l’enfant.


Traitement du nouveau-né.

Il comporte de volets : un traitement anti infectieux, et un traitement symptomatique.
1- Le traitement anti infectieux est précédé des prélèvements bactériologiques ou virologiques. Il est parfois administré dès la naissance, avant le résultat des examens paracliniques. Il recourt aux antibiotiques ou aux antiviraux.
2- Le traitement symptomatique est tout aussi important.
Dans certains cas, une immunoprophylaxie passive et / ou active, administrée dès la naissance, peut court-circuiter une contamination périnatale (ex : hépatite B).


PRÉVENTION :


Avant la grossesse :

La vaccination lorsquèelle est disponible peut être administrée systématiquement dès l’enfance. Cette mesure réduit la circulation des l’agent infectieux dans la population générale. Elle minimise le risque de contamination des femmes enceintes. C’est le meilleur moyen de parvenir à éradiquer la maladie à long terme.

La vaccination peut être réservée aux personnes particulièrement exposées à l’agent infectieux. Cette attitude est justifiée lorsque l’incidence de la maladie est faible et lorsque ses conséquences sont minimes ou facilement curables.

Une sexualité sans risque (le préservatif) reste la meilleure méthode préventive contre les MST pour lesquelles un vaccin n’est pas encore disponible. 

Pendant la grossesse :

Le dépistage des agents de MST peut être systématique ou réservé aux femmes ayant des facteurs de risque. Le choix de l’une ou l’autre de ces méthodes des dépistages dépend de plusieurs facteurs :
- La nature et la gravité de la maladie.
- Les données épidémiologiques.
- La disponibilité et le coût des méthodes de dépistage.
La date de dépistage est variable en début, au milieu ou en fin de grossesse. Dans certains cas, il a besoin d’être effectué à deux reprises. Il peut être également entrepris en début de travail.

Le traitement de la mère en cours de grossesse, peut éviter ou réduite le risque d’atteinte fœtale. L’administration à la mère en cours de grossesse, d’une immunoprophylaxie peut diminuer le risque de contamination foetale.

Au cours de l’accouchement :

Le dépistage peut être effectué en début de travail. L’amélioration de la spécificité et de la sensibilité des moyens diagnostiques rapides permet d’élargir les indications de ce dépistage précieux pour l’attitude obstétricale et néonatale précoce.

C’est la seule méthode possible lorsque la femme n’a pas surveillé sa grossesse. L’extraction d’un fœtus par césarienne peut être indiquée pour éviter une contamination périnatale. Elle gagne à être entreprise avant la rupture des membranes.

L’accouchement par voie basse  lorsqu'il est autorisé doit être a traumatique. On place un monitorage externe et on évite tout prélèvement au scalp. Les règles d’asepsie sont   scrupuleusement appliquées dans le calme et la sérénité. Elles ne doivent pas entraver l’établissement d’interactions précoces maman-bébé. Leur nécessité est expliquée au parent.

Après la naissance :

L’administration dès la naissance d’une immunoprophylaxie active et passive peut contrecarrer une contamination périnatale. Un traitement précoce peut annuler ou minimiser les conséquences de la contamination materno fœtale.

Des mesures d’asepsie stricte doivent être respectées dans les nurseries et les unités de néonatologie pour éviter les contaminations post natales horizontales.

Les personne présentant des affections contagieuses doivent éviter de rentrer en contact avec les bébés (exemple : herpès). La séparation mère-enfant est inutile. Les inconvénients d’une telle séparation dépassent le risque de contamination horizontale. Des règles d’hygiène sont expliquées à la mère.

Les nouveau-nés malades ne doivent être transfusés qu’à bon escient et toujours avec du sang rigoureusement contrôlé (HIV, HBV, HCV, CMV,…). Le matériel d’injection doit être correctement stérilisé ou mieux à usage unique.

Le mode d’allaitement du bébé de mère atteinte d’une MST est discuté cas par cas. La contamination par le lait maternel est prouvée pour certaines infections, elle est réfutés ou controversée pour d’autres. Le cas de l’infection à HIV et celui de l’infection à HTLV1 sont préoccupants. L’allaitement maternel est dans ces cas déconseillé. Il n’est autorisé que si l’allaitement artificiel menace plus vite du bébé que l’infection à HIV ou HTLV1. L’allaitement d’un bébé de mère séronégative par une nourrice séropositive représente un risque pour le bébé. Il doit être évité. Le lait des lactariums doit être dûment contrôlé.

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